Au coeur de la Normandie, à deux pas de l’un des Plus Beaux Villages de France et de sa célèbre abbaye, notre ferme produits des aliments biologiques de qualité. Notre production est réalisée dans un respect absolu de l’environnement, grâce aux concepts de la permaculture. Depuis quelques temps, nous nous recentrons sur les programmes de recherche et la ferme n’est donc plus ouverte au public, ni pour la visite ou  la vente de produits, ni dans le cadre des formations.

La Ferme biologique du Bec Hellouin est une microferme expérimentale fonctionnant selon les principes de la permaculture, une approche novatrice encore peu répandue en France. Elle a été créée en 2006 par Perrine et Charles HERVE-GRUYER. Cette épopée et leur vision de l’agriculture vous est exposée dans leur ouvrage « Permaculture – Guérir la Terre, nourrir les Hommes » .

La ferme produit des légumes et des fruits, du jus de pomme, de l’aigrette, des sirops et confitures, des plantes aromatiques et médicinales et du pain, en vente à la boutique. Vous pouvez, les jours d’ouverture, librement venir faire votre marché de légumes, fruits et aromatiques de saison et y trouver nos produits transformés. A cette occasion, il vous est possible de faire une visite de la ferme par vous-même.

Le développement des formations, les programmes de recherche et notre métier de maraîchers ne nous laissent plus la disponibilité d’accueillir les visiteurs individuels pour des visites guidées. Les groupes préconstitués intéressés par la démarche agricole peuvent nous contacter pour une réservation.

Dans les espaces cultivés, nous mettons en pratique un ensemble de solutions inspirées du fonctionnement des écosystèmes naturels, qui permettent de produire en abondance des fruits et légumes sains : culture sur buttes, agroforesterie, cultures associées, traction animale, BRF (Bois Raméal Fragmenté), EM (micro-organismes efficaces), Terra Preta…

La production maraîchère de la ferme est plusieurs fois supérieure à la moyenne nationale en agriculture mécanisée, par unité de surface, pratiquement sans recours aux énergies fossiles.

L’herbage, situé en zone protégée Natura 2000, où nous avons créé les jardins est devenu une oasis de vie où se côtoient un grand nombre d’espèces végétales et animales. 800 végétaux différents environ sont cultivés sur la ferme. Les deux îles-jardin, le jardin mandala, les mares, les forêts-nourricières et les vergers forment un agroécosystème hautement productif et durable.

De 2011 à 2015, la Ferme du Bec Hellouin s’est engagée dans un programme de recherche en partenariat avec l’INRA et AgroParisTech : « Maraîchage biologique et performance économique ». Il visait à modéliser une nouvelle approche appelée « méthode de la Ferme du Bec Hellouin ». Cette étude a donné à la ferme une visibilité et une reconnaissance internationales, fer de lance du développement du mouvement des micro-fermes en France.

ferme écologique

Aussi, puisque selon nous, production, recherche et expérimentation puis transmission se nourrissent les unes des autres, des formations pour les futurs porteurs de projets, sur la forêt-jardin, ou encore en maraîchage bio permaculturel  se déroulent sur le site de la ferme. Notre objectif dans les années à venir est de continuer à faire progresser la recherche, en expérimentant sans relâche et avec passion, qu’il s’agisse du maraîchage, de l’agroforesterie ou encore de la conception d’outils, le tout dans un objectif d’efficacité, de transmission et de lutte contre le dérèglement climatique.

L’histoire de la ferme

La Ferme du Bec Hellouin est d’abord une histoire d’amour avec la Nature. Nous l’avons créée en 2004, pour notre famille, dans l’intention de nourrir nos enfants avec des plantes saines, du travail de nos mains. Au fil des ans, l’aventure nous a entraînés bien plus loin que nous ne l’imaginions : c’est ainsi que fin 2006 nous avons pris le statut d’agriculteur. Et l’aventure, à titre professionnel a démarré.

Nous avons connu des univers bien différents avant de devenir agriculteurs. Perrine a découvert très jeune le monde des sportifs de haut niveau, avant de devenir une brillante «business women», en charge du service juridique d’une entreprise en Asie. Mais cela ne la satisfaisait pas du tout et, à 30 ans, elle a renoncé à cette carrière dorée pour venir à ce qui lui correspond vraiment. Sans renier pour autant ces expériences. Son premier livre «La relaxation en famille» apporte des conseils à tous ceux et celles qui ne peuvent se permettre de vivre, comme nous, un retour à la terre. Aujourd’hui elle consacre du temps à l’accompagnement des porteurs de projets afin que d’autres fermes s’inspirant des principes de la permaculture voient le jour.

Charles est depuis longtemps engagé dans la protection de l’environnement. Il a sillonné le monde à bord de son voilier école Fleur de Lampaul pendant deux décennies et partagé la vie de nombreux peuples autochtones : Indiens d’Amazonie, Aborigènes, Papous, tribus africaines…, sur lesquels il a réalisé une soixantaine de documentaires et écrit de nombreux livres. Son roman «La femme feuille» est une synthèse des enseignements reçus en partageant la vie de ces peuples. Ces expériences de vie en accord intime avec la nature l’ont beaucoup marqué et la Ferme du Bec Hellouin en est le fruit direct. L’esprit des Amérindiens souffle dans notre verte vallée, du moins nous l’espérons !

Ces années ont été indéniablement bien plus difficiles que prévu. Nous étions très naïfs en nous lançant et ne mesurions pas l’écart qu’il y a entre mener un grand potager familial dans un projet d’autonomie alimentaire, et vivre du métier de maraîcher en produisant 12 mois sur 12. Nous nous sommes lancés dans l’aventure sans aucune formation agricole et avons dû faire à peu près toutes les erreurs possibles… C’est épuisant ! Faute de préparation, la belle aventure s’est souvent transformée en parcours du combattant et le rêve d’harmonie a failli virer au cauchemar, tant le chemin a été émaillé de moments de découragement et de scènes de ménage !

Mais nous avons survécu et notre naïveté a eu au moins un mérite : n’étant absolument pas formatés par le système agricole dominant, nous avons suivi notre cœur et mis toute notre énergie à chercher des pratiques agricoles qui nous plaisent vraiment, qui nous correspondent. Voyages, formations, lectures, recherches sur internet, rencontres, échanges nous ont menés à la permaculture et à d’autres influences, comme celle d’Eliot Coleman ou celle des anciens maraîchers du XIX°, que nous essayons de synthétiser.

Lorsque nous avons découvert la permaculture fin 2008 nous nous sommes engagés à fond dans cette voie, avec d’immenses satisfactions. Le jardin mandala, les îles-jardin et notre première forêt-jardin ont été réalisés dès le premier hiver ! N’est-ce pas une chance incroyable, après avoir passé tant d’années à l’école des peuples premiers, que de pouvoir utiliser, dans nos pratiques de paysans du XXI° siècle, des techniques qu’ils ont inventées depuis la nuit des temps, comme la forêt-jardin et la culture sur buttes ? Des solutions simples et naturelles qui peuvent changer en profondeur l’usage que nous faisons de la planète ?

En engageant notre ferme dans la voie de la permaculture, nous étions loin de nous douter qu’en France très peu de fermes produisaient réellement en appliquant ses concepts. A l’étranger elles semblent rares également. Nous voulions rester discrets, faire nos preuves avant de nous exposer au regard des autres… Cela n’a pas vraiment marché ! Dès 2010 la ferme a été repérée par des personnes intéressées par une agriculture naturelle et par les médias : les sollicitations ont commencé à pleuvoir… A force d’entendre les retours positifs exprimés par nombre d’agronomes et de spécialistes du potager sur la productivité de nos jardins – productivité qui n’était pas le résultat de nos compétences, car nous étions encore relativement débutants, ni d’une fertilité exceptionnelle du sol, puisque les conditions pédologiques sont plutôt défavorables – nous avons commencé à réaliser tout le potentiel d’une approche permaculturelle.

Ajoutons à cela les résultats du programme de recherche mené de 2011 à 2015 en partenariat avec l’INRA et AgroParisTech « Maraîchage biologique et performance économique » qui ont confirmé l’efficacité de ce type de maraîchage très intensif, sur petite surface : la vocation de ferme expérimentale est devenue évidente ! Il a fallu dès lors faire le grand écart en permanence entre le métier de maraîcher, si prenant, nos expériences de terrain, toutes ces sollicitations et visites, l’organisation des formations et la vie de famille… Fort heureusement, s’est créée autour de la ferme une grande équipe, une grande famille devrais-je dire, tant de salariés que d’intervenants ponctuels, sans qui rien n’aurait été possible.

Les formations sont nées de ces années de tâtonnements. Nous avions le désir d’explorer une agriculture capable de nourrir l’humanité sans détruire la planète. Ayant survécu à grand peine au parcours du combattant qu’a représenté l’installation comme paysans bio, nous voulions imaginer et proposer les formations que nous aurions rêvé de trouver en nous lançant… Faciliter le grand saut pour d’autres, favoriser l’émergence d’un nouveau type de fermes vraiment vertueuses d’un point de vue environnemental et sociétal. Les fermes et les paysans de demain ?

L’aventure aujourd’hui bien entamée est racontée dans notre ouvrage « Permaculture – Guérir la Terre, nourrir les Hommes », ne fait pourtant que commencer. Rien n’est gagné et, dans un sens, la médiatisation de la ferme rend les choses plus difficiles. Mais par quel autre moyen faire avancer des concepts novateurs ?

Quant aux techniques que nous utilisons et aux concepts qui nous guident dans la compréhension du fonctionnement de l’éco-système, nous les avons synthétisés  dans Vivre avec la Terre.

Philosophie de la Ferme du Bec Hellouin

Le choix de l’Agriculture Biologique est pour nous essentiel. Notre conviction est que ce mode d’agriculture peut (et doit, à moyen terme), nourrir l’humanité. Nous désirons faire ce que nous pouvons, à notre modeste niveau, pour faire connaître ses techniques, conscients des répercussions de nos choix à l’échelle de la planète. Ce lien entre le local et le global nous parle très fort, et souvent nous nous interrogeons : «Comment diminuer notre empreinte écologique ? Comment mettre nos vies en cohérence avec nos aspirations ?»

Notre vision de l’être humain est globale et nous essayons de ne pas dissocier ses différentes dimensions : le corps, la sphère affective et émotionnelle, l’intellect, le spirituel… Le corps est le support physique de notre vie ; pour que notre être soit harmonieux, nous devons en prendre soin, le maintenir en aussi bonne santé que possible… et la base de la santé, c’est l’alimentation ! Nous sommes ce que nous mangeons ! Voilà pourquoi proposer à nos clients des aliments sains, exempts de toute pollution, produits avec respect et – osons le dire, avec amour – est pour nous un acte essentiel, sacré.

Nous oublions les choses les plus simples et les plus importantes : bien respirer, se nourrir correctement… Les fruits et légumes que nous produisons sont sources de vitamines et d’éléments vitaux importants, riches souvent de principes médicinaux… Ce sont des alicaments !

La fonction d’une ferme est de produire des aliments, de la meilleure qualité possible, mais pourquoi se limiter à cela ? Une ferme c’est aussi, pour nombre d’entre nous, un rêve d’enfant. La nôtre est le fruit de l’alliance nouée entre notre famille et le bout de terre que nous travaillons de nos mains. Nous nous sentons les gardiens de ce morceau de vallée qui nous est confié pour un temps, et travaillons dur pour qu’il devienne un lieu de beauté et d’harmonie, afin que tous les sens soient nourris. Un lieu d’épanouissement où les animaux, et même les plantes, doivent être aussi heureux que possible ! S’ils le sont, nul doute que les humains qui s’en nourrissent seront en meilleure santé ! Nous avons également la conviction qu’une ferme – une vraie ferme «paysanne», au sens noble du terme – peut devenir un lieu privilégié d’apaisement, de connexion à l’essentiel, de spiritualité même car le travail de la terre est éminemment sacré. Pour nous, vivre dans une vallée où des hommes prient depuis mille ans, entourés de deux communautés religieuses, a beaucoup de sens. Nous pensons souvent aux moines qui ont travaillé cette terre avant nous.

Ces lignes pourront sembler trop idylliques… Elles décrivent notre idéal clairement énoncé dès le début de l’aventure. Les choses se sont mises en place au fil des ans. Au quotidien, créer une ferme bio est une aventure sacrément difficile : le travail est énorme, la dimension économique pas évidente du tout à gérer lorsque l’on privilégie la qualité à la quantité… Cette aventure exigeante est un investissement de toute la famille, elle demande beaucoup, mais donne plus encore. Nous sommes confiants, et la meilleure de nos récompenses, ce sont les sourires qui éclairent les visages de nos visiteurs !

Nous pensons que la permaculture peut être le «nouveau logiciel» qui nous permettrait de transformer notre rapport à la Terre. La vision de la permaculture propose de remettre les arbres au cœur du système. Nous sommes persuadés que les arbres sauveront la planète. Nous pouvons créer autour de nos maisons, de nos villes et villages, des paysages comestibles fondés sur les arbres fruitiers et les plantes pérennes et faire évoluer notre alimentation en consommant moins de produits animaux, moins de céréales et davantage de fruits, notamment des fruits à coque. Ces paysages comestibles ressembleraient, toutes proportions gardées et adaptations effectuées, aux forêts jardinées et aux jardins clairières des régions tropicales. Les surfaces cultivées en céréales ou consacrées à l’élevage pourraient être menées en agroforesterie. Ces nouveaux usages de l’espace agricole auraient pour mérite de produire durablement des aliments de qualité, meilleurs pour notre santé que notre régime alimentaire actuel, tout en nécessitant peu ou pas de pétrole et d’intrants pour prospérer. Le potentiel des forêts cultivées, sous nos latitudes, reste largement à explorer du fait justement que depuis le Néolithique notre système agraire repose sur l’option inverse. Depuis dix mille ans nous sommes passés progressivement de la forêt à la steppe, faisons le chemin inverse ! Une agriculture davantage fondée sur les arbres et sur un sol vivant est bonne pour les Hommes comme pour la Terre, génère sa fertilité, produit des éco-matériaux de construction, de la biomasse et du bois de chauffage, et guérit le climat en stockant du carbone dans les sols et les arbres.

Le changement de nos modes de production alimentaire pourrait contribuer à la nécessaire mutation de notre civilisation, la faisant passer d’une société énergivore et mondialisée, prédatrice et conquérante, fondée sur l’accumulation des richesses de la planète entre les mains d’une minorité, à une société solidaire, sobre, économe en énergie comme en ressources, mais assurant durablement à chacun les biens essentiels. Une économie fondée sur le sol est réelle et solide, à l’inverse de l’économie boursière actuelle, purement virtuelle.

Oui, il y a un lien entre la Terre et le bonheur des Hommes. A notre niveau, l’un des bonheurs de notre vie de paysan est de sentir que ce métier, pratiqué sur un petit lopin de terre au fond d’une vallée normande, nous relie au Tout. «Think globally, act locally» recommandait Schumacher. «Faire partie de la solution plutôt que du problème», suggère Patrick Whitefield. Produire naturellement des aliments de qualité a un impact sur la santé, sur l’emploi, les paysages, la sécurité alimentaire, l’autonomie énergétique, la faim dans les pays du Sud, le réchauffement climatique… et sur le bien-être de ceux qui nous entourent. Trouver un sens à ce que l’on fait justifie bien quelques efforts !

ferme biologique

Méthode de la ferme du Bec Hellouin

Voici une présentation synthétique de l’approche développée dans notre ferme que nous avons rédigé en 2014. Les éléments qui y figurent constituent simplement une évocation des grands principes qui guident notre travail au quotidien.

Cette méthode, que vous découvrirez en cliquant sur ce lien, cherche avant tout à répondre à une interrogation : comment nourrir l’humanité tout en guérissant la planète ?

Cette approche est une contribution à l’invention de l’agriculture biologique de demain, dans un monde où les énergies fossiles deviendront inexorablement de plus en plus rares et chères.

Chacun est libre de s’en inspirer si elle correspond à ses aspirations, en l’adaptant à ses objectifs et à son contexte.

Tous les éléments de cette approche ont été repris et très largement approfondis grâce à nos recherches et notre expérience de terrain. Celles-ci  ont généré de nouvelles avancées qui sont exposées en détail dans un manuel technique et pratique intitulé Vivre avec la Terre.

livre vivre avec la terre

Ce très gros livre de plus de 1 000 pages , 100 chapitres et plus de 2 000 illustrations est une synthèse de nos essais, études et pratiques depuis la création de la ferme. Il vous guide tant dans la compréhension d’un éco-système, le design de votre ferme ou jardin ou encore les différentes associations de culture que vous pouvez réaliser.

Nous l’avons conçu aussi complet que possible afin qu’il vous donne le cadre nécessaire à votre création, les techniques que vous allez pouvoir appliquer, tout en vous donnant la clé des schémas de raisonnement qui vous permettront très vite d’être autonome !

La boutique et les visites à la ferme

Les activités de la Ferme du Bec Hellouin et de l’Ecole de Permaculture du Bec Hellouin évoluent. La ferme n’ouvre plus ses portes au public pour les visites libres, ni pour la boutique.

Des visites guidées réservées aux professionnels du monde agricole (agriculteurs, étudiants…), peuvent être proposées sur rendez-vous : nous écrire à contact@fermedubec.com. Le tarif est de 15 € par personne, minimum 30 personnes (ou tarif forfaitaire de 450 €).

L’explication de cette évolution est simple : nous nous recentrons sur les programmes de recherche appliquée !  En effet, l’intérêt  du monde agricole et des institutions pour la permaculture et les microfermes va croissant. De nombreuses personnes cherchent une cohérence et aspirent à vivre de la terre, mais pas sur les anciens modèles. Le concept de microferme permaculturelle devient terriblement attractif dès lors qu’il permet de concilier un engagement en faveur de la planète et des générations futures et une aspiration légitime à une qualité de vie et à un niveau de revenu décents. L’engouement pour les microfermes ne cesse de s’affirmer en France et à l’étranger. Le fort intérêt suscité par notre livre « Permaculture. Guérir la Terre, nourrir les hommes » (Actes sud, 2014) aux Etats-Unis et sa traduction en chinois, en grec, en espagnol, italien, néerlandais et dans d’autres langues démontre l’importance des enjeux liés à cette nouvelle agriculture qui favorise la sécurité alimentaire, la régénération des territoires, la séquestration de carbone et donc la lutte contre le changement climatique. La Ferme du Bec Hellouin a été, sans le vouloir, un élément cristallisant ce désir d’une agriculture fondée sur le respect du vivant. Des personnes nous contactent maintenant du monde entier. Nous souhaitons rappeler que la Ferme du Bec Hellouin est une petite ferme familiale, qui ne reçoit aucun subside de l’Etat pour remplir sa mission d’intérêt général. Nous cherchons à apporter notre contribution à la construction du monde de demain tout en restant fidèles à notre projet de vie. Nous désirons rester dans la profondeur des sujets. Nous sentons que nous sommes plus utiles en demeurant vraiment paysans, en menant des programmes de recherche étroitement liés à nos activités quotidiennes et en partageant les résultats sous la forme de documents pédagogiques. Veuillez donc nous excuser si nous ne sommes pas toujours disponibles pour répondre aux sollicitations !

Nous avons fait au mieux pour vous partager toutes les découvertes réalisées au cours de ces années et les connaissances techniques dont nous disposons au travers du Manuel pratique « Vivre avec la Terre » qui est une mine d’or pour ceux qui désirent s’engager dans une démarche de jardinage ou d’agriculture permaculturelle. Ses 1 048 pages contiendront une multitude d’informations précieuses. Tout ce que nous pouvions vous livrer y figure ! Nous vous remercions pour votre compréhension.

Charles Hervé-Gruyer

« L’agriculture n’a pas seulement pour but de faire des récoltes. Elle sert aussi à éduquer et perfectionner les êtres humains. »

Masanobu Fukuoka, paysan et auteur

Comment venir à la ferme ?

La Ferme est située 1 sente du Moulin au Cat, 27800 LE BEC HELLOUIN.
Les coordonnées GPS sont : latitude 49.22241 / longitude 0.73136.

1)  Venir par la route (en venant de Paris)

  • Au départ de Paris, prendre l’A13 direction Rouen-Caen. Sortir après 130 km environ à la sortie n° 24 Maison Brûlée.
  • Suivre alors la direction Bourgtheroulde-Brionne-Alençon sur la N 438.
  • 17 km après la sortie de l’autoroute, vous croiserez sur votre droite un panneau indiquant « Le Bec Hellouin ». NE PAS SUIVRE et attendre l’indication « Abbaye du Bec Hellouin ».
  • Celle-ci arrivera après avoir traversé le village de Bosrobert (limitation à 50 km) et en bas d’une grande descente serpentant dans la forêt : tournez alors à droite sur la D 39. Vous arrivez à Saint-Martin du Parc (qui fait partie du Bec Hellouin). La ferme se situe après 1 km de plat, sur cette D 39, sur votre gauche, avant la côte. Prendre un chemin signalé voie sans issue qui s’appelle « la sente du moulin au cat ». La ferme est le N° 1, premier portail vert à gauche.

Si vous entrez dans le village du Bec Hellouin après avoir monté une côte, et que vous apercevez l’Abbaye sur votre gauche, vous êtes allés un peu trop loin….

2)  Venir par la route (depuis le centre du village du Bec Hellouin)

Prendre la D 39 direction Le Neubourg (à l’opposé de la direction Brionne / Pont-Authou). Après une montée, vous sortez du village et redescendez. Le chemin d’accès à la ferme (la sente du Moulin au Cat), est le second sur votre droite en bas de la descente.

3)  Venir en train (au départ de Paris)

Gare Saint Lazarre, deux itinéraires sont possibles :

  • Paris-Bernay-Brionne (ligne Paris-Caen puis TER Bernay-Brionne). Brionne est à 6 km du Bec Hellouin ;
  • Paris-Rouen-Brionne (ligne Paris-Rouen puis TER Rouen-Brionne).

Il n’y a pas de bus Brionne-Le Bec Hellouin.

4)  Venir en train et bus

Une autre alternative, plus pratique, est de prendre le train Paris-Bernay et de descendre à Evreux. A côté de la gare SNCF d’Evreux se trouve la gare routière d’où part la ligne de bus 380 Evreux-Honfleur qui vous mènera au Bec Hellouin (il y a deux arrêts au Bec Hellouin, dont la ferme est équidistante. Si vous allez jusqu’au village, vous passerez devant la ferme. Si le chauffeur est sympa, il vous déposera…)

Les horaires de la ligne de bus 380 sont consultables sur le site https://www.normandie.fr/sites/default/files/2020-08/ligne_380_honfleur_pt_audemer_evreux.pdf (soyez vigilants aux périodes de vacances scolaires, sigles PS, PVS, VS). il y a deux arrêts au Bec Hellouin. Les deux sont équidistants de la ferme.

5) Venir en train et à vélo (au départ de Paris)

Option A (42 km en voie verte à partir d’Evreux)
Prendre le train de la Gare St Lazare pour Evreux (1h de train, transport des vélos). Sortir de la gare à gauche et suivre la signalisation « voie verte » (Boulevard Gambetta, décaler à gauche pour le Boulevard Modeste Leroy). Suivre la voie verte (ancien chemin de fer transformé en piste cyclable) environ 40 km jusqu’au tunnel sous la D438 (Route de Rouen). Après le tunnel gagner la D438 en faisant marche arrière sur la butte à gauche de la piste. Après 100 m direction nord-est tourner à gauche dans la D39 (Route de Saint Martin), la ferme est sur la gauche après 500 m.

Option B (17 km sur petites routes à partir de Serquigny)
Prendre le train de la Gare St Lazare pour Evreux (1h de train, transport des vélos). Changer de train à Evreux pour Serquigny. Suivre l’itinéraire recommandé par Google maps pour vélos : D24, D23, décaler à droite à Feuguerolles pour la Route de Plaine, rue Pinchon à gauche, Route de la Grande Mare à droite, puis direction Nord par D137, Chemin du Rubert et Rue du Saint Martin du Parc. Rejoindre D438, puis au croisement à gauche dans la D39 (Route de Saint Martin), la ferme est sur la gauche après 500 m.

Recommandations 

Les voitures et minibus peuvent stationner à l’intérieur de la ferme dans la limite de 10 véhicules. Si le parking est déjà complet, le stationnement étant interdit le long de la D39 (très dangereux !), la seule solution est de se garer dans le village du Bec Hellouin et de venir à pied.

Accès des cars : la dépose des groupes se fait devant l’entrée de la sente du Moulin au Cat (trop petite pour permettre l’accès d’un car), sur la D 39, si possible dans le sens Le Bec Hellouin -> Saint Martin du Parc pour ne pas avoir à traverser la route. Des parkings pour cars sont à disposition au Bec Hellouin (en direction de la voie verte), à 2 km de la ferme. Nous recommandons aux véhicules de ne pas stationner le long de la D39.

Bonne route à toutes et tous !

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